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Verba volant ... scripta manent !
16 mai 2011

Pied à terre ou nomadisme ?

Qu'est ce qui se joue en nous quand nous cherchons à acheter un lopin de terre ?

Est-ce une forme d'ancrage psychologique ? Est-ce le fait d'être français qui nous pousse à vouloir planter nos racines ? Est-ce un vieux rêve d'enfant que d'être Princesse en son château ou Seigneur en son logis ? Ou peut-être est-ce le spectre de la maison de famille, des retrouvailles heureuses que nous voulons reproduire ?

Sous l'angle de ma fréquentation d'autres cultures, je découvre l'éventualité d'une raison : les Suisses, par exemple, ne semblent pas propriétaires dans l'âme, quand ils le sont, c'est pour nonante-neuf ans ! et les prix font qu'ils ne le sont que par héritage ...  Les Français, peuple d'agriculteurs, peuple rural, que nous le voulions ou non, ont une approche différente, et s'endettent allègrement pour leur maison avec jardin, ou leur appartement avec balcon ... ou pas. Mais la nationalité me semble insuffisante à répondre à ma question.

Ma réflexion va donc poursuivre sa route, et chercher autre chose.

Le fameux ancrage psychologique. La proprieté ne serait-elle pas un moyen de développement de sa créativité ? Couleurs, aménagements, décoration ... Affirmer sa personnalité au travers de son intérieur, aller plus loin dans le dévoilement de soi que par les seules expressions vestimentaire, capillaire, technologiques est une tendance sociétale importante. On ne compte plus les magazines de déco qui proposent de casser une cloison ici, mettre une baie vitrée là, changer tous les sols et le tout de façon écolo ! En étant locataire, c'est tout de suite plus compliqué.

Mais pourquoi cette question ? Et oui, pourquoi ? Parce que voilà, j'ai envie d'avoir mon petit coin à nous, notre pied à terre, notre nid. "Je me voyais déjà ... en haut d'une échelle, à poncer un mur, à peindre une frise ... Une pergola, des fleurs, une terrasse, le bon temps qui passe, bref, je pars dans ma tête, je fais des calculs, des plans ..."

DSCF4964

 Or en réalité, ce sont des considerations pratiques qui me poussent à réfléchir. Nous descendons une à deux fois par mois, et pour l'instant nous avons la solution de l'hébergement amical et de temps en temps de l'hôtel ou la chambre d'hôte, mais cela va durer encore quelques années et il nous semble plus opportun de chercher un pied à terre.

Et voici comment la raison raisonnable reprend les commandes du cerveau.

 

 

 

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