J'aime qu'un plan se déroule sans accroc
Il y a quelques mois, nous avions imaginé La formule qui nous semblait idéale.
1< j'arrive pendant l'été avec les enfants, tranquillement.
2< je suis FAF* le temps de caler les activités des filles, d'inviter leurs copines, de connaître un peu des mamans à la sortie de l'école, je bricole, je me pose ...
3< je cherche un job "sur" France et "sur" Suisse, pour débuter en janvier.
Je crois bien que le plan s'est déroulé sans accroc !
J'en avais parlé ici et la suite des évènements l'a confirmé. D'aucuns diraient que j'ai bien ciblé, je pense que j'ai eu de la chance : tranchons pour un mix des deux. L'ultime rendez-vous a eu lieu, plus tôt que prévu, avec le directeur du bureau visé, à l'issue de cette discussion, il m'a informée qu'il enverrait un avis favorable et quelques heures plus tard, la DRH me faisait une proposition. Processus lent, décision rapide.
Me voici dans une position de vacancière, celle qui sait que ça va se terminer, et qui peut profiter pleinement. J'espère ne pas m'être trompée, j'espère être vraiment capable de tenir ce poste, de conduire cette mission, un peu de trac quoi. Normal. Mais pas trop, l'intégration est accompagnée, j'aurai un mois pour m'acclimater, intégrer les notions nécessaires, connaître les dispositifs.
En revanche, je pense que je devrais me lancer dans la lecture de ça, histoire de m'intégrer au mieux ...
Quelques extraits,
- âne gris, insulte poétique à l’origine mystérieuse. Si j’attrape l’âne gris qui s’est parqué devant ma porte de garage !
- pas tant, une ellipse de plus, correspondant à « pas tant que ça », « pas trop ». - T’aimes le Cénovis ? – Pas tant.
- tout soudain : récemment. Assez déconcertant à entendre la première fois. « J’ai 65 ans, tout soudai8)
- je te tiens les pouces : je croise les doigts pour toi, bonne merde. Traduction en français d’une expression allemande ?
- vouloir : remplace « aller » dans certains cas : « Bon Kévin, ça veut suffire ou bien ?! »
- oser : on connaît le sens « avoir l’audace de ». En Suisse romande, il signifie alternativement « pouvoir », « se permettre », « avoir l’autorisation ». « J’ose vous demander le sel ? » « Désolé, j’ose pas sortir ce soir. Mes vieux sont vraiment chiants. »
- arriver : la déclinaison romande du « savoir » belge. « T’arrives à me dire si t’es là la semaine prochaine ? »
- voir : last but not least, voir fait partie de ces tics de langages inutiles abordés lors de la leçon précédente. Se rajoute à l’impératif : « Ecoute voir ce que je vais te dire », « Raconte voir ton histoire », « Passe voir le sel ».